Biotechnologies et communication sensible, le cas de l’édition génomique CRISPR/Cas9

Le cas de l’édition génomique CRISPR/Cas9

Didier Heiderich, octobre 2019

Eblouis par les promesses de l’IA qui hantent les médias, convoquent notre imaginaire et masquent de nombreuses avancées scientifiques, une révolution de l’ingénierie génétique est en train de se produire tout en restant – relativement – confidentielle : l’édition génomique.

La révolution dont nous parlons porte dans la communauté scientifique l’énigmatique nom de CRISPR/Cas9, pour « Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats »[1]. Il s’agit de « ciseaux génétiques » qui permettent de cibler une zone précise d’une séquence ADN, en la coupant ou en insérant une séquence souhaitée. Cette capacité à « éditer le génome » suscite d’immenses espoirs et tout autant d’inquiétudes, d’autant plus qu’elle a pour seule limite l’imagination des chercheurs.

Alors que cette révolution biologique défile sous nos yeux, nous proposons de nous interroger sur les progrès scientifiques sujets à controverse, les dynamiques sociologiques qui se jouent et la communication sensible qui les accompagne.

L’édition génomique CRISPR : de l’euphorie aux polémiques

Avant de continuer, saluons deux femmes parmi celles et ceux à l’origine de ce bond vertigineux que représente CRISPR/Cas9 : Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna qui ont fait connaitre leur découverte dans un article remarqué paru dans la revue Science en 2012, « A programmable dual-RNA-guided DNA endonuclease in adaptive bacterial immunity. ».

Cette technique représente un immense espoir pour la communauté scientifique, d’abord pour son universalité, sa facilité d’usage et son faible coût. Elle promet de traiter un grand nombre de pathologies d’origine génétique ou virale, et les premiers résultats sont prometteurs, même si CRISPR exige encore d’être sécurisé

De ce point de vu, CRISPR pourrait avoir tout pour plaire, d’autant plus que lorsque l’on évoque la thérapie génique, celle-ci est connotée positivement, particulièrement en France où le téléthon, destiné à trouver des fonds pour la lutte contre les maladies génétiques rares, rencontre un vif succès et mobilise le pays sur tout le territoire et ceci depuis 1987. Mais ce constat est relativisé par les risques de CRISPR liés à la facilité de sa mise en œuvre (dérives, bioterrorisme, biohacking, etc.[2]) ou encore la modification génétique d’animaux et la production de plantes génétiquement modifiées et les polémiques qu’ils suscitent.

Dynamique sociologique des avancées scientifiques, controverses et communication sensible

Toute avancée technologique fait l’objet d’une dynamique qui s’enclenche depuis sa découverte jusqu’à sa normalisation, que nous pouvons résumer en 7 étapes clés : émergence, divergences, controverses, polémiques, mobilisation politique, normalisation avant d’éventuels rebondissements.

Et chaque étape pose la question de la modification de l’espace de référence dans lequel se situe l’argumentation sur l’objet scientifique : nous avons affaire à l’intrusion de nouveaux acteurs, de nouveaux publics, de questions inédites et d’événements qui changent considérablement la donne communicationnelle et décident de l’avenir d’une découverte.

CRISPR n’échappe pas à ce questionnement ou encore à l’intrusion d’événements qui perturbent son développement, à l’exemple d’expériences menées en Chine qui franchissent la ligne jaune déontologique avec l’expérimentation humaine. Dès l’émergence d’une technologie la communication devrait s’emparer de sa dynamique sociale, même si cette proposition se heurte à l’inconnu de l’évolution de la technologie et à un espace de référence mouvant, instable et imprévisible. Pour l’Observatoire socio-informatique en santé environnementale de l’Anses[3] « cela implique de concevoir les processus d’acceptation ou de contestation à partir de la série complète des épreuves ou des événements marquants au cours desquels les protagonistes sont conduits à réviser leurs options et à prendre acte de points de basculement[4]»[5]

Fig. 1 – Dynamique sociale de l’introduction d’une nouvelle technologie en 7 étapes clés[6]

A chaque étape l’espace de référence est modifié

  1. Emergence. Dans sa première étape, les résultats d’une recherche, mêmes rendus publics, restent confinés dans la communauté scientifique qui valide ou remet en cause les travaux. Concernant CRISPR/Cas9, l’article d’Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna dans Nature était suffisamment documenté pour aboutir immédiatement au consensus scientifique : lors de vraies découvertes, c’est généralement le cas.

Toujours est-il que le moindre doute émit à ce stade alimentera des controverses futures en même temps que certains affirmeront que tout ceci était orienté dès le départ, remettant en cause le protocole, la finalité ou le statut même de l’auteur des travaux.

  1. Divergences. Dans une seconde étape, la technique se diffuse dans les laboratoires qui réalisent de nouveaux essais et produisent les publications scientifiques qui les accompagnent. Avec ces essais complémentaires de nouvelles hypothèses sont émises faisant apparaitre des divergences scientifiques. A ce stade, ces controverses sortent rarement d’un cercle scientifique restreint. Ici encore, ces divergences serviront plus tard d’arguments pour contester l’avancée scientifique ou technique : c’est dès la genèse d’une technologie, et encore plus dans le domaine du vivant, que les opposants trouveront des sujets polémiques. Concernant le CRISPR/Cas9, ils portent sur les aléas de la méthode, les dangers de son application sur l’humain et les questions éthiques. C’est au stade des divergences que l’introduction d’une nouvelle biotechnologie peut connaitre un premier turning point[7], c’est-à-dire un changement court, ayant des conséquences, qui réorientent le processus d’acceptabilité d’une nouvelle technologie par la communauté scientifique et le corps social
  2. Controverses. Avec les controverses, l’opinion fait son entrée dans des débats qui était jusqu’ici factuels, cantonnés au travail scientifique et à la prospective. Dans ce même temps, les industriels s’emparent de la nouvelle technologie prometteuse et les controverses sur ses usages se multiplient, tout comme les questions éthiques, politiques et financières. Pour Patrick Gaudray, directeur de recherche au CNRS et membre du Comité National d’Ethique (CCNE), avec CRISPR/Cas9 « Les grandes entreprises vont breveter à tout-va le moindre gène modifié, sans que cela ne leur coûte beaucoup d’argent »[8]. Mais les controverses peuvent rester longtemps cloisonnées dans une communauté d’experts et leur entrée sur la scène publique peut parfois connaitre un temps de latence très long, à l’image des nanoparticules qui ont été introduites pendant de nombreuses années dans les cosmétiques et l’alimentation avant que les risques ne soient exposés au grand public.

C’est cependant en s’engouffrant dans les brèches du consensus scientifique et les controverses que les associations, les activistes et les médias s’emparent du sujet pour le rendre publique. Ici, la question communicationnelle se pose de façon cruciale et avec elle celle de la légitimité et des arguments de cadrage.

A partir du moment où l’opinion s’empare du sujet, l’argument d’autorité semble la seule issue pour les tenants d’une nouvelle technologie, avec la volonté d’ériger les experts[9] en maîtres du débat et de disqualifier l’opinion publique. Yves Citton, professeur de littérature et media à l’Université Paris 8, nous interpelle et nous met en garde à ce sujet : « Les préjugés dominants nous font croire qu’il faut commencer par informer le public (supposé ignorant) en faisant intervenir les experts pour cadrer le débat. On voit que cela contribue au contraire à fermer le débat : avec leurs faits, les experts imposent (tacitement) certaines pertinences, certaines finalités et certains cadrages interprétatifs – qui correspondent généralement à ceux que les gouvernants ou les intérêts financiers cherchent à promouvoir. »[10] Dans cette sentence se trouvent les germes de la polémique fondamentale sur le progrès scientifique, entre sachants et citoyens.

  1. Polémiques. Le stade des polémiques correspond à l’entrée en jeu des passions et des affrontements alors que se multiplient les débats, interpellations, pétitions, les manifestations, coups d’éclats souvent accompagnés d’une misologie plus ou moins affirmée. Les associations, les militants et le grand public s’en emparent pour en faire un sujet de société et le débat est souvent remplacé par l’invective. Une des crispations du débat sur CRISPR concerne le génome humain, avec « d’un côté, pour une majorité, le génome doit être considéré comme le fruit d’un héritage commun à préserver. Ce patrimoine, résultat d’années d’évolution humaine, ne doit donc en aucun cas être corrompu par l’intervention d’outils biotechnologiques dont nous contrôlons encore mal la portée. D’un autre côté, les partisans de l’homme augmenté considèrent que la nature a parfois besoin d’un coup de pouce pour supprimer ou corriger ses imperfections. » (Patrick Gaudray).
  2. Politique. Le personnel politique est interpellé et il lui est demandé de prendre position sur le sujet, de le porter, de participer au débat et en final de convoquer le législateur. L’argumentation scientifique se voit opposer les controverses et polémiques, la surinterprétation des divergences et les égarements de la science (même sans lien avec le sujet). On observe une surévaluation des risques pour les opposants et la surreprésentation des bénéfices pour les tenants. De plus en plus régulièrement, nous assistons à des attaques ad hominem des chercheurs. On fouille leur passé pour rechercher une erreur, un échec, une déclaration ou une prise de position destinés à les convoquer au tribunal de l’opinion. La position neutre qui consiste à évaluer les bénéfices et les risques dans le même temps que se développe une biotechnologie est disqualifiée au profit de prises de position qui sont autant de clivages. La communication qui s’exerce à ce stade devient politique et les lobbies, que ce soit ceux de la recherche, de l’industrie ou des associations s’activent. Parallèlement, les débats s’enflamment, même si dans le cas du CRISPR ce n’est pas encore le cas[11]: nous ne pouvons augurer d’aucune automaticité en ce domaine.
  3. Normalisation. Le législateur légifère sur le sujet, souvent orienté par la mémoire de sujets similaires, par l’opinion publique et les échéances électorales sur fond de polémiques. Concernant CRISPR/Cas9, en juillet 2018, ce ne fut pas le législateur, mais la Cour de justice de l’Union européenne qui a rendu son verdict : les organismes modifiés par mutagénèse doivent obéir à la même règlementation en Europe que celle sur les OGM. Mais ce jugement fait également l’objet de controverses car il « risque de créer encore plus de confusion, autant pour les scientifiques que pour les futurs juristes qui tenteront de définir ce qu’est un OGM et ce que ce n’est pas.»[12]
  1. Nouvelles polémiques et redémarrage. Le problème de la législation est qu’elle est toujours en retard sur le développement des biotechnologies et ceci n’est pas sans conséquence. Par exemple, la question des aliments modifiés par mutagenèse venus de pays comme la Chine se posera tôt ou tard, car les modifications génétiques opérées par CRISPR/Cas9 sont, à cette heure, indétectables et nous pouvons craindre une concurrence déloyale pour l’agriculture européenne. Concurrence d’autant plus déloyale que la question de la sécurité alimentaire[13] se pose alors que le stress hydrique et la montée moyenne des températures exigent des réponses à court terme pour l’agriculture, et CRISPR est l’une de ces réponses.

 

Communication sensible et argumentation des oppositions

L’acceptabilité en débat

L’acceptabilité d’une nouvelle technologie, particulièrement lorsqu’elle touche au vivant, dépend d’un processus social qui conduit à l’évaluation du bénéfice-risque et pose la question de la finalité. La réponse devrait être issue de l’exposé argumentaire des uns et des autres dans une approche rationnelle. Mais lors de controverses, l’opinion se forge dans les débats télévisés, sur internet et au café du commerce dans une construction fugace et circonstancielle. L’argumentation scientifique est le plus souvent substituée par des figures de proue chargées d’incarner une position dans un débat polarisé à l’excès. Les partis font appel à des personnalités publiques, parfois des scientifiques et parfois des personnalités sans compétence particulière autre qu’oratoire (un acteur, un auteur, un philosophe, un communicant) qui expriment leur position sur le sujet, entre espoirs et peurs. Dans cette guerre de l’information, certains protagonistes profitent de notre obsession de l’instant qui module nos enchaînements de pensées et fragilisent notre discernement, avec un seul objectif : entrainer les publics sur un terrain purement émotionnel. Par exemple, dans le cas du débat sur les vaccins, les « antivac » utilisent régulièrement pour symbole des infirmières qui exposent leur propre expérience devenue argument d’autorité. Le débat se forme ainsi d’un bric-à-brac argumentaire et de passions qui érodent progressivement le raisonnement scientifique, parfois jusqu’à le discréditer dans une impossible réconciliation.

L’argument de cadrage dans les controverses scientifiques

L’argument de cadrage se destine à positionner le débat. Dans le cas du CRISPR l’argument de cadrage qui domine est celui des promesses de la technique pour guérir des maladies ou encore pour éradiquer des fléaux comme le paludisme (« supprimer un seul gène des moustiques Anopheles gambiae peut les rendre résistants à Plasmodium, le parasite du paludisme, et donc limiter leur capacité de le transmettre aux humains, selon une étude parue dans « PLoS Pathogens », et à laquelle a participé l’INSERM »[14]).

En face les opposants ont pour bannière les dérives de la manipulation génétique, le rejet des OGM et pour argument choc l’exemple de la folie du « Frankenstein » chinois, à savoir He Jiankui[15] et de « ses » premiers bébés OGM.

Dans les controverses scientifiques, l’argument de cadrage revêt une importance particulière car l’argument qui domine positionne durablement le débat : charge à la partie adverse d’apporter la preuve du contraire.

La bataille du crédit et du discrédit

Une des méthodes, régulièrement utilisée par les uns et les autres, consiste à décrédibiliser la partie adverse avec pour arguments les intentions supposées de l’adversaire, son absence d’impartialité et les erreurs commises dans le passé (même minimes). Les divergences scientifiques, les résultats contradictoires, le doute scientifique, les incertitudes, les failles dans le consensus et les soupçons sur l’orientation des recherches sont exposées comme autant d’incohérences chargées de démontrer l’orientation, l’imprécision ou encore les manquements des études sur le sujet.

Chacun met en avant régulièrement un chercheur, présenté comme « indépendant » et dévoilant des résultats « incontestables » qui viendront crédibiliser leurs discours. Car l’argumentation scientifique n’est pas l’apanage des uns ou des autres, et les arguments, courbes, schémas, chiffres font l’objet de rapports aussi bien ficelés par les différents camps avec pour volonté de promouvoir une position et de semer le doute sur la position adverse. Contrairement à la thèse soutenue par Conway E. et Oreskes M., dans « Les marchands de doute » (Le Pommier, 2012), les multinationales ne sont pas les uniques semeurs de doutes et les ONGs jouent parfaitement cette partition. En final, le doute ne profite à personne et l’opinion publique se scinde en deux camps opposés en plus d’une frange d’indécis ou totalement neutre sur le sujet. Si nous revenons au CRISPR/Cas9, la technique est suffisamment complexe pour être difficile à appréhender par le grand public à l’exception de la métaphore « ciseaux génétiques » ou de la simplification « OGM » pour que cette technologie soit sujette à toutes les interprétations, surinterprétations, sophismes et manipulations imaginables.

La science : une opinion comme une autre ?

Dans un monde où chacun « construit sa propre réalité, en amalgamant les informations qu’il rencontre sur son chemin, en sélectionnant celles qui sont en harmonie avec ses croyances et convictions[16] », nous voyons lentement l’argument scientifique perdre du terrain au profit de croyances ou d’opinions composites, souvent renforcés par l’effet Dunning-Kruger[17], ce biais cognitif qui veut que les moins qualifiés dans un domaine surestiment leur compétence. Nous voyons apparaitre de nouvelles rationalités dans lesquelles la science ou encore la médecine devient progressivement une opinion comme une autre avec une montée en puissance de la misologie en même temps que le rejet des institutions. Il est à ce propos surprenant de voir à quel point certains politiques français peuvent être contradictoires en s’en remettant aux travaux des scientifiques sur le climat tout en les rejetant lorsqu’il s’agit d’homéopathie, sophismes à l’appui.[18]

Plus qu’une l’argumentation scientifique sincère, la communication sensible sur les nouvelles technologies risque de se destiner exclusivement à gagner cette bataille face à l’inversion de la charge de la preuve et à l’invective. Dans ce même temps la science, et en particulier les biotechnologies, progressent à grands pas et le citoyen n’est plus associé au débat sur le plan rationnel, mais convoqué par l’émotion qu’il suscite lorsqu’elle surgit au le devant de la scène.

Nous devons nous interroger sur un nouveau contrat communicationnel qui permettrait au grand public d’être alerté suffisamment tôt d’une avancée majeure qui pose des questions éthiques, de laisser le temps à la pédagogie d’accompagner le sujet, d’éviter que se construisent des murs de silence lorsque les industriels s’emparent d’une technologie de peur d’éveiller les oppositions et de ne pas abandonner le débat à une guerre de position stérile, aux croyances et aux idéologues.

DH

 

Magazine de la communication de crise et sensible

ISSN 2266-6575

« Biotechnologies et communication sensible. Le cas de l’édition génomique CRISPR/Cas9 » © octobre 2019 tous droits réservés

[1] Le lecteur attentif se posera la question « et Cas9 ? » Cas9 désigne tout simplement l’enzyme Cas9. Avec un certain goût de l’aventure, nous dirons que Cas9 est le ciseau et CRISPR la main qui le guide. (Ici nous présentons nos excuses à la communauté scientifique)

[2] Cf. encart page 7 « Les sujets controversés concernant CRISPR/Cas9 »

[3] Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail

[4] « Le concept [de turning point ] est narratif, puisqu’un tournant ne peut être conçu sans que l’on puisse établir une nouvelle réalité ou direction, ce qui implique au moins deux observations séparées dans le temps » – Andrew Abbott, 1997

[5] Une pragmatique des alertes et des controverses en appui à l’évaluation publique des risques, Francis Chateauraynaud, Josquin Debaz, Jean-Pierre Charriau, Aymeric Luneau, Christopher Marlowe, Observatoire socio-informatique en santé environnementale, Rapport final, Décembre 2014

[6] Process sociologique dérivé du « Schéma général de la balistique sociologique », présenté lors d’un séminaire de l’AFSSET fin 2008. Réalisation : HEIDERICH Research www.research.heiderich.fr © 2019

[7] « Le concept [de turning point ] est narratif, puisqu’un tournant ne peut être conçu sans que l’on puisse établir une nouvelle réalité ou direction, ce qui implique au moins deux observations séparées dans le temps » – Andrew Abbott, 1997

[8] Quelle éthique pour les ciseaux génétiques ? par Léa Galanopoulo, CNRS Le Journal, 20.06.2016

[9] La terminologie « experts » est large, entre scientifiques reconnus et experts en déshérence qui hantent les plateaux télévisés

[10] « Pour une interprétation littéraire des controverses scientifiques », Yves Citton, 2013 Essai (broché)

[11] En août 2019

[12] Le jugement européen sur les OGM ajoute à la confusion sur les OGM, Agence Science Presse, 3/08/2018

[13] Lire à ce propos « Résilience alimentaire et sécurité nationale : quand la prévention des risques se fait au Sénat », Par Irene Proto, Magazine de la Communication de Crise et Sensible, juillet 2019

[14] Moustiques modifiés : CRISPR/Cas9 au secours de la lutte contre le palu, Par Fabienne Rigal, Le Quotidien du médecin, le 09/03/2018

[15] Condamné sans réserve par la communauté scientifique dans son ensemble.

[16]Natalie Maroun, 2019, étude HEIDERICH / VISIBRAIN sur les fake news

[17] Lire à ce propos « Knowing less but presuming more: Dunning-Kruger effects and the endorsement of anti-vaccine policy attitudes », Matthew Motta, Timothy Callaghan, Steven Sylvester in Social Science & Medicine

Volume 211, August 2018, Pages 274-281

[18] « Le risque : la [l’homéopathie] sortir du contrôle sanitaire et la réserver à des « guérisseurs » non formés, ou à l’automédication incontrôlée. Cela augmentera inévitablement le nombre de faits divers de personnes décédées après avoir cherché à soigner leur cancer ou de complications graves chez des enfants dont les parents auront traité l’otite avec l’homéopathie » Olivia Hicks et Victor Fornito, Co-responsables de la commission santé, EELV, 20 juillet 2019

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